L’exécution
Selon notre processus d’assurance qualité certifié ISO 17100, la traduction doit relever d’un expert en la matière qui est un locuteur natif de la langue cible, et la révision et la correction d’épreuve, d’un autre professionnel qualifié. À la toute fin, nous procédons à une dernière étape de vérification. Une fois les guides traduits vers les huit langues selon cette démarche normalisée, nous avons entamé la validation linguistique.
La rétrotraduction et la révision par un tiers indépendant sont deux des différentes formes que prend la validation linguistique. Après en avoir discuté avec le client, l’équipe a combiné les deux méthodes afin d’accélérer le processus. Les trois guides portaient chacun sur un modèle différent du même type de dispositif, dont deux pratiquement identiques, à l’exception de quelques sections. Le contenu du troisième guide se distinguait des deux autres. De concert avec le client, la gestionnaire de projet a opté pour la rétrotraduction comme méthode de validation de ce dernier guide. Un tiers a effectué la révision complète du premier guide, puis nous lui avons demandé de réviser les sections non identiques du deuxième guide. Cette approche hybride a réduit les coûts, en plus de contribuer à ce que les documents soient prêts à temps dans chacune des huit langues.
La rétrotraduction
Le processus de rétrotraduction comportait plusieurs étapes. D’abord, après la traduction vers les langues cibles, des traducteurs professionnels de langue maternelle anglaise ont traduit à nouveau les huit guides, vers l’anglais cette fois. Ensuite, un tiers indépendant a comparé le document original en anglais avec la rétrotraduction afin de signaler les différences substantielles, lesquelles ont été compilées par un réviseur dans un rapport destiné à l’équipe du projet. Le traducteur initial a par la suite passé ces divergences en revue pour rectifier les traductions. En raison du court laps de temps dont nous disposions pour l’étape de la comparaison, nous avons eu recours à huit réviseurs différents, soit un par langue.
La révision par un tiers
À cette étape, huit autres traducteurs spécialistes du domaine ont révisé chaque traduction par rapport au document source. Les incongruités ont été compilées dans un rapport, puis rectifiées par le traducteur initial. Quand elle est effectuée par un professionnel, la révision par un tiers est plus simple que la rétrotraduction. Cela dit, dans certains cas, notamment lorsque le client fait réviser une traduction à l’interne par des employés bilingues qui ne sont pas des traducteurs professionnels, il arrive que cette méthode engendre des difficultés et des retards. Consultez cet article pour en apprendre davantage sur les risques potentiels de la révision par un tiers.