Comment préparer un projet de traduction technique

Comment préparer un projet de traduction technique

Votre entreprise vous demande de gérer un projet de traduction technique. Posez les questions suivantes à vos collègues avant même de chercher un cabinet de traduction. Leurs réponses guideront vos recherches, en plus d’améliorer l’efficacité du processus de traduction.

L’entreprise a-t-elle déjà fait appel à des services de traduction?

Si vous ne le savez pas, informez-vous auprès de vos collègues. En outre, tentez de recueillir les documents traduits précédemment, car ils serviront de base pour créer un glossaire.

Quel est le format des documents d’origine?

Vous vous simplifierez la vie si les documents à traduire que vous avez en mains sont dans un format numérique modifiable. On vous a peut-être remis un fichier PDF, un document papier ou une version numérisée. Tentez d’obtenir le document en version modifiable : Microsoft Office, InDesign, Illustrator, Photoshop, DXF, etc.

Les cabinets de traduction demandent des fichiers modifiables afin d’exploiter le plein potentiel des outils de traduction assistée par ordinateur (TAO). Ces outils aident notamment à accélérer le rythme de travail et à assurer l’uniformité des traductions. Ils permettent la création d’une mémoire de traduction, qui facilite la mise à jour et l’ajout de contenu. Vous obtiendrez sans problème un devis ou une estimation à partir d’un fichier PDF; toutefois, il sera plus long et plus coûteux de traduire ce fichier, car il faudra le convertir en un format modifiable.

Quel doit être le format des documents traduits?

Le format du document traduit doit-il être le même que celui de l’original? La mise en forme du texte doit-elle être ajustée pour correspondre à celle de l’original? Les images contiennent-elles du texte, et celui-ci doit-il être traduit? Dans l’affirmative, il se peut que des services d’éditique soient requis.

Qui est votre public cible? Dans quelle région vit-il?

La traduction doit-elle être adaptée à une région ou à un pays en particulier? Prenons un exemple : le portugais brésilien diffère considérablement du portugais d’Europe, tout comme l’espagnol mexicain n’est pas le même que celui parlé en Espagne. Les différences régionales paraissent moins dans les documents spécialisés, mais il faut tout de même en tenir compte.

Si le contenu traduit demeure au sein de votre entreprise, qui le consultera et à quelle fin? Par exemple, si votre entreprise demande la traduction d’un document marketing grand public, la version traduite devra être fluide et impeccable. Par contre, si vous comptez utiliser le document traduit à des fins de recherches à l’interne, une traduction rapide ou un sommaire pourrait bien faire l’affaire.

Avez-vous des documents de référence?

Si le contenu à traduire décrit des produits ou des services, il comprend possiblement une terminologie spécialisée ainsi que des termes et des noms de marque propres à votre entreprise. Les dépliants, les sites Web, les photos de produit, le contenu traduit précédemment et les autres documents de l’entreprise offriront du contexte au traducteur. Vous devriez également fournir les guides de style ou les glossaires conçus à l’interne. Le cabinet de traduction vous aidera à créer un glossaire multilingue, au besoin.

Si vous ne pouvez pas répondre à ces questions, vous devriez à tout le moins savoir vers qui vous tourner pour obtenir l’information pertinente. Mettez ensuite le cabinet de traduction en relation avec cette personne ou transmettez-lui les questions techniques.

Quelle est la date d’échéance du projet de traduction?

Assurez-vous de connaître l’échéance du projet de traduction technique. Si vous avez une date précise, dites-la au cabinet de traduction, même si elle semble lointaine. Il est possible que le projet nécessite plus de travail que vous l’imaginez si vous connaissez peu la traduction. D’éventuels services supplémentaires (comme des services d’éditique ou de localisation logicielle) prolongeront le délai d’exécution. Le cabinet de traduction vous avisera si les attentes de votre entreprise sont trop optimistes.

Qui révisera la traduction à l’interne?

Votre entreprise désirera peut-être vérifier la traduction au moyen d’une relecture locale. Le réviseur s’assurera alors que la terminologie employée est exacte et que le ton convient au public cible. Il doit toutefois disposer de compétences précises, la plus importante étant une expertise bilingue dans le domaine. En général, il est préférable de choisir le réviseur avant de lancer un projet de traduction technique. Pourquoi? Simplement parce qu’il pourra réviser et approuver le glossaire avant le début de la traduction. La relecture locale peut cependant retarder le processus. Demandez nos directives en matière de révision pour assurer le bon déroulement de votre projet.

En résumé

En répondant aux questions ci-dessus, vous serez bien outillé pour trouver le cabinet adapté à votre projet de traduction technique. S’il s’agit du premier projet dans le cadre d’un programme de localisation, consultez nos pratiques exemplaires en rédaction de contenu prêt pour la traduction ainsi que nos conseils pour exploiter au maximum votre budget de traduction. Bonne chance, et bienvenue sur le marché mondial!

.